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Le Muntu

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3 Juillet 2021 , Rédigé par Christian Silas MBOME Publié dans #Contes, #Réflexion

Une souris regardait un jour à travers un trou dans un mur. Elle vit un paysan et sa femme en train de déballer un paquet. Quelle nourriture pouvait-il bien contenir ? Mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu’il s’agissait d’une trappe à souris. Fuyant vers l’arrière de la ferme, la souris criait de tous côtés : "il y a une trappe à souris dans la maison, une trappe à souris dans la maison !". Le poulet caqueta, leva la tête, se gratta le dos et dit : "excusez-moi, Madame Souris, je me rends bien compte que c’est une grande inquiétude pour vous, mais cela ne me regarde pas. Que voulez-vous que j’en fasse ?". La souris se tourna alors vers le cochon. "Oh, je suis désolé Madame Souris, la seule chose que je peux faire pour vous est de prier. Soyez assurée que je vous porte dans mes prières". La souris se tourna enfin vers le bœuf. Celui-ci se moquait de la souris : "Oh là là, Madame Souris, mais c’est terrible, une trappe à souris ! Mais je suis gravement en danger, n’est-ce pas ?". Finalement, s’en retourna à la maison, la tête basse et découragée d’avoir à affronter seule la trappe à souris du fermier. Dans la nuit, on entendit un bruit dans la maison qui ressemblait à celui d’une trappe à souris se refermant sur une souris. La femme du paysan s’en alla voir ce qui avait étét pris. Dans la nuit, elle ne vit malheureusement pas le serpent venimeux dont le bout de la queue avait été pris dans la trappe. Le serpent mordit la femme du paysan. On dut partir à l’hôpital. La femme revint avec de la fièvre. Or, comme tout le monde le sait, il est fortement conseillé de faire boire à quelqu’un qui a de la fièvre une bonne soupe au poulet. Le paysan prit donc sa hache et coupa le cou du poulet. Malheureusement, la maladie continua et beaucoup de gens vinrent pour garder la malade. Le paysan dut tuer son cochon pour nourrir tout le monde. Finalement, la femme mourut et le paysan dut abattre son bœuf pour nourrir les personnes venues pour l’enterrement. La souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur, en ressentant une grande tristesse.

 

 

Étymologiquement, le mot individu renvoie à ce qui est indivisible et par là, à l’indivisibilité de l’humain, de l’humanité et de la vie en elle-même.

 

Il a été prouvé en Physique quantique que tout corps a un aspect massique (l’énergie dans sa forme densifiée) et un aspect ondulatoire (l’énergie dans sa forme diffuse). Ainsi, selon les travaux des physiciens quantiques tel que Philippe Bobola, nous sommes tous liés par le caractère ondulatoire de nos corps et ce, indépendamment de l’espace et du temps. Il est également important de préciser que cette règle s’applique à tous les êtres vivants, du plus petit (le micro) au plus grand (le macro). D’ailleurs, selon cette même Physique quantique, la vie de manière fondamentale n’est que vibration, information et énergie (v.i.e.).
Dès lors, toute action que nous posons, que l’on agisse sur un plan individuel en étant égoïste, avare... ou sur le plan global en polluant les eaux, détruisant les forêts et la biodiversité, finançant les guerres de près ou de loin, directement ou indirectement, consciemment ou inconsciemment, entraîneront fatalement des répercussions qui par effet boomerang, impacteront de manière significative nos vies ou celles de nos proches, de nos descendants...

 

Che Guevara disait déjà en son temps que toute personne qui brûle de colère, qui se sent indignée à chaque fois qu’il y a injustice n’importe où dans le monde, devient de fait son camarade.

Alors, à chaque fois que tu poseras dorénavant un acte, penses d’abord à notre chère et belle planète bleue, notre Mère Terre, à Sí ou la Pachamama (pour faire un clin d’œil à nos sœurs et frères de l’Amérique du Sud).

 

Tendons toujours une oreille attentive aux problèmes des autres. Agissons avec promptitude tout en apportant notre soutien, notre aide et notre réconfort à tous ceux qui en ont besoin. Aussi, un sourire ou une simple pensée positive peut parfois faire la différence car l’amour fortifie.

 

Agissons local en pensant global et surtout, pensons toujours collectif pour devenir à notre tour des camarades du Che, de Gandhi, de Thomas Sankara, de Vandana Shiva, de Pierre Rabhi... Si non, si ce n’est pas nous, ce seront nos enfants ou nos descendants... qui seront des poulets, des cochons et des bœufs.

 

M.C.S.

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